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1903 - Le pogrom de Kishinev

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L’antisémitisme à l’aube du XX° siècle
Le pogrom de Kishinev


La ville de Kishinev (nom russe de Chisinau), compte au début du XX° siècle 70 synagogues et 16 écoles juives, fréquentées par plus de 2 000 étudiants.

La vague de violence antisémite qui s’y déchaîne au printemps 1903 cause des dégâts considérables.

Le pogrom de Kishinev préfigure, à bien des égards, le
processus tragique de la Shoah.

Les prémisses du pogrom
Pourquoi les chrétiens de la ville s’en prennent-ils à leurs concitoyens juifs avec cette barbarie ? Il n’existe pas de réponse simple, mais un faisceau d’explications possibles. Confrontées à la montée des contestations politiques, les autorités impériales auraient tenté de détourner la vindicte populaire vers les juifs qui jouent, à Kishinev, un rôle majeur dans l’industrialisation de la ville. La presse et les autorités locales ont donc alimenté et instrumentalisé l’antisémitisme ambiant durant les mois précédant le pogrom. Leur implication s’est confirmée pendant les massacres.

Les événéments de la Pâque chrétienne de 1903
C’est le meurtre d’un jeune chrétien, Michael Ribalenko, qui met le feu aux poudres. Deux journaux antisémites accusent les juifs de l’avoir sacrifié pour un "meurtre rituel". L’un d’eux va jusqu’à prétendre que le sang de la victime a servi à confectionner du pain azyme. Une partie de la population s’en prend aux juifs de la ville. Le pogrom fait rage pendant trois jours, grâce à la complicité des autorités locales : le gouverneur a en effet donné l’ordre à la police de ne pas intervenir.

Les conséquences du pogrom
Plusieurs gouvernements s’indignent officiellement. La presse dénonce l’attitude de la police impériale puis celle de la justice, soupçonnée de vouloir étouffer l’enquête sur les auteurs du pogrom. Cette pression internationale aboutit à l’éviction de plusieurs responsables locaux. Pour autant, la situation des juifs à Kishinev reste très difficile. Ainsi, les événements révolutionnaires de 1905 servent de prétexte au déclenchement d’un second pogrom à Kishinev. Malgré les groupes d’autodéfense constitués par les juifs, 19 d’entre eux périssent lors des attaques des 19 et 20 octobre. Quand les nazis envahissent la Moldavie, 65 000 juifs résident encore à Kishinev. Les troupes hitlériennes, assistées par des enrôlés moldaves, ne laissent derrière eux que quelques milliers de survivants appelés à subir de nouvelles persécutions sous le régime soviétique après 1945. Pourtant, la communauté juive de Kishinev vit aujourd’hui une véritable renaissance, impulsée en particulier par des immigrants israéliens qui veulent renouer avec le patrimoine de leurs ancêtres.

Source : www.Kishinev.org ; The New York Times, section Archives

Ver detalles de:
* Historia: Kishinev

 
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